HOTEL DE VILLE

14 avenue Marcel Perrin

95540 - Méry-sur-Oise

Tél: 01 30 36 23 00

 

 
Mery sur Oise
 

Les premières écoles

Pierre-Christian de Lamoignon, dernier descendant direct de la famille du même nom, offrit les terrains sur lesquels se dressent actuellement la place communale et la mairie.
Avant de mourir en 1876, il fit construire au bout de cette place, une école tenue par des sœurs qu’on appelait l’Ecole des filles. Elle ne devint laïque qu’après la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1901. Nous la connaissons actuellement sous le nom d’Ecole du Centre.


Le moulin

Sur le plateau où se situe le stade, un moulin à vent faisait tourner ses ailes aux vents dominants. On retrouve sa présence par deux fois : dans le nom de la Sente du moulin qui y accédait (sente que nos enfants empruntent en courant) et dans le nom de l’école construite sur son emplacement, baptisée Ecole du Moulin avant de s’appeler Pablo Neruda.


La ligne de chemin de fer

Votée lors du projet de cimetière parisien, elle devait relayer Auvers pour servir «au convoi des morts» tel que le craignirent un temps les habitants de Méry. Créée en 1874, elle participa à l’essor économique de notre ville, notamment à celui d’une scierie située sur Sognolles qui envoyait son bois par convois.


Le cimetière

Depuis les origines, on enterrait les morts autour de l’église Saint Denis, mais en 1833 une épidémie de choléra tua tant de personnes qu’il fallut trouver de la place. Le cimetière actuel ouvrit donc ses portes aux malheureuses victimes. Plus tard, la grippe espagnole fit succomber de nombreux enfants comme en attestent les pierres tombales.


Les Carrières

Le Baron Haussmann, Préfet de la Seine qui s’était distingué lors du projet du cimetière, voulut moderniser la capitale. Il y créa donc des artères bien connues : boulevards Haussman, Malsherbes, de l’Opéra sur lesquels on construisit de nouveaux immeubles. Pour cela, il fallait de la bonne pierre de construction et Méry fut choisie pour ses bancs de calcaire blanc et noble. L’Opéra Garnier ou le Petit Palais utilisèrent notre jolie pierre qu’on appela alors le calcaire de... Paris ! Méry à cette époque (1856) comptait 910 habitants. La main d’œuvre arriva de la Creuse, de la Haute-Vienne et du Berry. En quelques années, la rue de Paris (devenue avenue Marcel Perrin), jusqu’alors bordée de champs, vit s’élever, de part et d’autre, des maisons. Elle devint l’artère principale du village.

De nombreuses galeries furent creusées et nos carrières de pierre donnèrent du travail aux employés jusqu’en 1945.